(*) À propos des premières célébrations du 14 juillet à la fin du XIXème siècle : dans les villes importantes la revue militaire était au centre de la fête. Dans les villages, et bien entendu à Bucey, c’était la compagnie de pompiers qui animait la journée.
Le Conseil Municipal ne considère que le maire, Monsieur Bonnemain, «a fait tout ce qui dépendait de lui pour célébrer dignement cette fête nationale»
La Garde-Nationale du village a également joué son rôle au long de cette journée. Elle est l’ancêtre de notre compagnie de sapeurs-pompiers : les hommes qui la composent sont aussi les soldats du feu. «Par son union et sa belle tenue lors de la revue qu’en a passé Mr le Maire elle a rempli les intentions du gouvernement et fait preuve de dévouement au Roi des français par son esprit d’ordre et par l’ardeur qui l’anime».
Les enfants ont été associés aux festivités « Il était juste qu’ils participassent à cette fête pour leur inspirer de bonne heure les sentiments d’amour que Nous portons au Roi que nous chérissons et qu’un jour ils sont appelés à défendre «.
Les anciens Bucetons reconnaîtront leurs ancêtres dans les conseillers municipaux qui siègent à la mairie ce 2 mai 1831. Ce sont Georges Broutin, Nicolas Laurent, Jean-Edme Toulouse, Léger Michon, Etienne Jaillant, N. Beaugrand, Benoît Toulouse, Etienne Flogny.
Si l’on se réfère aux termes de la délibération qu’ils signent, ne faut-il pas conclure qu’en cette année 1831 Bucey-en-Othe est un village exemplaire ?
A fait l’avance d’une somme de cinquante francs ; des francs or. (En gros plus d’un mois de salaire d’un ouvrier agricole).
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